Après ses adieux plus ou moins émus aux Vingt-Sept, dimanche, à Bruxelles, Theresa May s’est lancée dans une nouvelle bataille du Brexit à domicile. Un blitzkrieg pour tenter de faire ratifier le 11 décembre, par le parlement britannique, l’accord de sortie de l’UE conclu avec ses homologues européens. La partie est loin d’être gagnée: 80 députés de la majorité conservatrice et leurs dix alliés du Democratic Unionist Party nord-irlandais promettent de joindre leurs voix à l’opposition pour y faire échec.
La première ministre cherche à la fois à convaincre les élus de changer d’avis et à faire pression sur eux en s’adressant au pays. Pour la troisième fois en dix jours, hier, elle est descendue dans l’arène de la Chambre des communes batailler pied à pied contre un tir nourri d’objections venues de toutes parts.
Rebuffades
«Il n’y a pas d’autre accord que celui-ci», a-t-elle plaidé en plaçant les...