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La fin du black-blanc-beur à la française

19 juin 2010, 05:59

Après la débâcle de la France face au Mexique, «L'Equipe», la bible des sportifs, n'hésitait pas à titrer hier: «Les Imposteurs». Ego, arrogance, je-m'en-foutisme, manque de talent, autisme, discours creux, mépris: tout y est passé! Au-delà du constat d'incurie des Bleus, cruel mais étayé, les errances du coq tricolore («un poulet sans tête», dixit nos confrères) s'explique par l'échec d'un modèle qu'avait popularisé le titre mondial à domicile en 1998: les blacks-blancs-beurs.

Aujourd'hui, à l'instar d'un Anelka héroïque à Chelsea mais jamais concerné par la défaite en sélection nationale, les vedettes issues de l'immigration et des quartiers difficiles se distinguent surtout par les publicités qu'elles tournent. Par leurs sorties nocturnes dans des clubs très privés. Par des salaires pharaoniques dans les plus grands clubs européens. Par une escalade de voitures de luxe et de bijouterie bling-bling. Par des tricheries de type Thierry Henry. Par des magouilles dans les couloirs de...

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