La City ne goûte déjà guère le Brexit, alors un «hard Brexit» est son cauchemar. Les patrons du secteur financier, qui emploie plus de deux millions de personnes et pèse environ 11% du PIB britannique, s’inquiètent du glissement politique vers une rupture brutale avec l’Union européenne, au détriment d’une négociation préservant une partie des liens existants.
Les banquiers ont prévenu le gouvernement qu’il leur faudrait plusieurs années pour s’adapter. Ils dénoncent l’opacité entretenue par Downing Street sur ses positions.
Le statut de la City comme place financière européenne pourrait être sérieusement mis à mal par la perte de son accès au marché unique. Près de 5500 sociétés britanniques (et 8000 dans tout le reste de l’Europe) disposent du «passeport» financier qui leur permet de vendre leurs produits dans toute l’UE, un avantage directement lié au marché unique.
Projets de départ
Selon le patron de la Bourse de Londres, le Français...