Kenjiro Sano, créateur japonais du logo des JO 2020 de Tokyo, se retrouve dans la tourmente. Déjà soupçonné de plagiat pour emblème olympique, il s'est excusé pour d'autres images publicitaires que sa société avait conçues pour une entreprise de boissons.
"Une enquête interne a révélé que nous avions partiellement utilisé des créations conçues par des tiers pour certaines de nos créations", a écrit Sano dans un communiqué publié sur le site internet de sa société MR Design. "Je suis vraiment désolé d'avoir causé autant de problèmes aux personnes concernées. J'ai conscience des graves conséquences de mes actes", a ajouté le créateur.
Ces excuses interviennent alors que des internautes s'amusent à éplucher tout le travail de M. Sano et de sa société depuis qu'il est accusé par un designer belge, Olivier Debie, de s'être inspiré du logo du théâtre de Liège pour créer l'emblème des Jeux olympiques de Tokyo en 2020. M. Debie a annoncé que le Comité international olympique (CIO) devrait comparaître le 22 septembre devant le tribunal civil de Liège dans le cadre de cette affaire.
Lors de cette audience, M. Debie demandera "la cessation de l'utilisation (du logo de) Tokyo 2020 sous peine d'une amende de 50'000 euros", ont indiqué ses avocats dans un communiqué.
Kenjiro Sano, soutenu par le CIO, a toujours rejeté fermement toute accusation de plagiat concernant le logo des JO 2020.