Un duel entre Benoît Hamon et Manuel Valls. C’est donc le choix auquel seront confrontés les électeurs de gauche, à l’issue de ce premier tour. Le député des Yvelines arrive en tête avec près de 36%, contre 31% pour l’ancien Premier ministre.
Le grand perdant du scrutin est Arnaud Montebourg, qui recueille moins de 18% des suffrages. L’ancien ministre du Redressement productif, grand orateur et bretteur devant l’éternel, était apparu éteint durant cette campagne, empêtré dans des stratégies complexes qui n’ont pas fonctionné. Son score n’a finalement guère été meilleur qu’en 2011. À l’issue du scrutin, Montebourg a clairement appelé à voter pour Benoît Hamon.
Car le grand vainqueur de ce premier tour est bien Benoît Hamon. La campagne très à gauche de l’ancien ministre de l’Education nationale a séduit des sympathisants de gauche déboussolés, après un quinquennat difficile pour le Parti socialiste.