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Fin de cavale pour Kabuga, argentier du génocide

Fugitif parmi les plus recherchés au monde, l’octogénaire rwandais a été interpellé samedi près de Paris.

18 mai 2020, 00:01
FILE - In this Dec. 1, 1996 file photo, rows of crosses mark a mass burial site of victims of the 1994 genocide near Kigali, Rwanda. A Rwandan man was found guilty Friday, May 22, 2009 of war crimes during his country's 1994 genocide, becoming the first person convicted under a new Canadian law that allows residents to be tried for crimes committed abroad. Desire Munyaneza, 42, faces a possible life sentence. He was found guilty of all seven charges against him that include genocide, crimes against humanity and war crimes for his alleged role in the rape and slaughter of at least 500,000 Tutsis and moderate Hutus in Rwanda. (AP Photo/The Canadian Press, Paul Chiasson, File) RUANDA GENOZID ERINNERUNG

Les voisins de son deux-pièces d’Asnières (Hauts-de-Seine) ne voyaient en lui qu’un vieux monsieur discret, qui avait du mal à marcher et vivait confiné comme toutes les personnes âgées de France. Samedi, à 6 h 30, les gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité sont pourtant venus arrêter ce locataire modeste qu’il soupçonne d’être Félicien Kabuga, un Rwandais accusé d’être «le financier» du génocide des Tutsis, qui a fait 800 000 morts au printemps 1994.

Dans l’appartement, les gendarmes interpellent l’homme ainsi qu’un de ses fils. Agé de 84 ans, il reconnaît sans mal être le fugitif recherché depuis 1994 et visé depuis 2013 par un mandat d’arrêt d’Interpol pour, notamment, «génocide» et «incitation au génocide». Présenté dans l’après-midi au procureur de Nanterre, l’ancien homme d’affaires a été incarcéré à la prison de la Santé.

26 ans de cavale

Cette arrestation met fin à 26...

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