Après l'adoption du plan Paulson de 700 milliards de dollars (800 milliards de francs) destiné à sauver les banques américaines, il reste encore quelques armes à l'administration Bush pour tenter de juguler la crise. Mais l'éventail des mesures possibles se réduit.
Le plan Paulson, adopté le 3 octobre, n'a pas suffi à rassurer les marchés américains et mondiaux ni la baisse coordonnée des taux d'intérêt de six banques centrales d'Europe et d'Amérique du Nord mercredi.
Le Gouvernement américain a encore d'autres options à sa disposition, comme racheter les maisons des emprunteurs défaillants victimes des crédits hypothécaires à risques (subprimes) ou accorder des prêts directs à des propriétaires. Ce qui pourrait atténuer les crises du crédit et du logement.
Reste que les solutions envisageables impliquent généralement la reprise partielle par l'Etat d'entreprises privées, une approche loin de faire l'unanimité au pays du capitalisme roi.
Patience, patience
Pour le moment, les autorités...