BRUXELLES
Les ennuis recommencent pour Berne. Alors que la présidence française de l'Union européenne ne veut plus façonner des accords bilatéraux sur mesure pour la Suisse, plusieurs dossiers ultrasensibles - concurrence, fiscalité cantonale et de l'épargne, etc. - vont refaire surface dans les jours à venir.
Réuni pour la première fois depuis juillet, le «groupe AELE» de l'Union (diplomates des Vingt-Sept), en charge des relations avec la Suisse, a repris mardi le taureau par les cornes.
Les Vingt-Sept ont exprimé de nombreuses «réserves d'examen» sur une proposition de la Commission européenne visant à autoriser l'ouverture de négociations avec Berne dans le domaine de la santé publique et de la sécurité alimentaire.
Berne doit s'adapter
L'adoption de ce mandat était «prématurée», souligne-t-on, mais tout indique quand même que l'Union a décidé de resserrer les boulons helvétiques.
Le projet de mandat, dont nous avons pris connaissance, fait clairement référence à la doctrine...