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Un véritable sacerdoce

Entraîner en ski alpin exige d'énormes sacrifices, financiers, familiaux et sociaux. Suffisamment pour détourner les champions de cette reconversion.

12 févr. 2009, 05:02

Les aires d'arrivée et la salle de presse des championnats du monde de Val-d'Isère grouillent d'anciens médaillés olympiques ou mondiaux. Michaela Dorfmeister, Kjetil-André Aamodt, Antoine Dénériaz ou Bruno Kernen s'y baladent. Leur statut varie d'invités à consultants. Surtout pas entraîneurs. Ce sort demeure réservé aux anonymes du peloton. Dans le camp de Swiss-Ski, ils s'appellent Stefan Ablanalp, Christian Brüesch ou Patrice Morisod, que les succès de Didier Cuche, Didier Défago ou Silvan Zurbriggen placent sous les projecteurs depuis quelques semaines. «Les coureurs les plus performants gagnent plus d'un million de francs par saison, le revenu d'un entraîneur divise ce montant par plus de dix», explique Morisod. «Ils se dirigent automatiquement vers d'autres débouchés après leur carrière. Ils aspirent aussi à plus de tranquillité et à une plus grande stabilité dans leur vie privée et professionnelle.» Le renouvellement des contrats d'année en année ne favorise pas les vocations.

Comme les Autrichiens...

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