La chimie a généré, à elle seule, les deux tiers de la croissance.
Morose l'an dernier, ce secteur a vu ses livraisons à l'étranger rebondir, de 9%. Sans détrôner toutefois l'horlogerie, qui une fois de plus parvient au sommet avec un essor de 15,5%, a précisé mardi l'Administration fédérale des douanes (AFD).
La catégorie des denrées alimentaires, des boissons et du tabac a également progressé (+2,1%). Café (+12%) et fromage (+9%) ont été particulièrement appréciés. Le secteur du chocolat a, en revanche, fondu de 12%.
Les sept autres branches exportatrices accusent un repli. Avec toujours au bout de l'échiquier, l'industrie textile ainsi que celle du papier et des arts graphiques.
De manière générale, la demande en provenance de l'Union européenne, crise de la dette oblige, demeure timide (+1%). Les ventes vers l'Asie se sont, elles, accrues de 7%.
Les importations ont, pour leur part, progressé de 9,3% (+8,5% en termes réels) à 14,6 milliards de francs. Au final, la balance commerciale boucle sur un excédent de 1,6 milliard.