Les États-Unis et l'Union européenne ont donné hier à Washington un coup d'envoi discret aux vastes négociations visant à créer l'une des plus grandes zones de libre-échange dans le monde, dans un climat assombri par l'affaire de l'espionnage américain.
Le premier round de discussions a été officiellement ouvert en l'absence de tout média par la représentation américaine au Commerce extérieur (USTR) et le négociateur en chef européen, Ignacio Garcia Bercero. Ce tour de chauffe s'achèvera vendredi par une conférence de presse commune.
L'objectif de l'accord est pourtant ambitieux: éliminer l'ensemble des barrières, douanières et surtout réglementaires, qui entravent les échanges entre les États-Unis, première puissance mondiale, et l'Union européenne, son principal partenaire commercial.
"Un commerce libre et équitable de part et d'autre de l'Atlantique soutiendra des millions d'emplois américains bien payés" , avait déclaré le président américain Barack Obama en février, amorçant le début de ce processus destiné à contourner...