D’habitude frénétique et bouillonnante de vie, New York apparaît calme et presque silencieuse. «En principe, c’est une véritable fourmilière qui ne s’arrête jamais de bouger mais aujourd’hui cela ressemble à un dimanche en Suisse», sourit Nadia Battaglia, malgré les circonstances. La Sédunoise, établie dans la Grosse Pomme depuis décembre 2018, n’avait bien évidemment jamais connu cela avant la crise sanitaire du coronavirus.
A l’heure de pointe, l’activité de Manhattan n’a plus rien à voir avec sa frénésie habituelle face au coronavirus. DR
Les rues bondées, les carrefours engorgés et le bruit incessant des klaxons de voitures et des sirènes semblent déjà tenir du lointain souvenir. New York est l’épicentre de l’épidémie aux Etats-Unis et compte déjà plus de 21 000 malades pour 8,6 millions d’habitants alors que le pic épidémique est attendu, selon les autorités locales, dans 14 à 21 jours.
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