Les proches ont tenu à l’écrire directement sur le faire-part de décès. Leur maman et grand-maman est «partie après trois semaines d’hospitalisation à Sion sans avoir pu être entourée de l’affection des siens». C’était début novembre.
D’une voix calme, un membre de la famille endeuillée raconte. «On a réclamé tous les jours pour le droit de visite. Finalement, le dernier matin, on nous a appelés pour nous dire de venir rapidement pour voir ma maman car son état s’était aggravé. Et à midi, un médecin nous a annoncé qu’elle était décédée quelques minutes auparavant.»
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Les visites en fin de vie autorisées mais…
Admise à l’hôpital pour un mal sans aucun lien avec le coronavirus, avant de le contracter dans l’établissement quelques jours avant son décès, la patiente avait pu recevoir ses proches physiquement au début de son...