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Coronavirus: les proches, victimes collatérales des restrictions sanitaires à l’hôpital

Depuis un mois, les visites sont restreintes pour protéger l'hôpital du Covid. Mais cette situation fait souffrir les patients, leurs familles et pèse sur les soignants. Particulièrement quand il s’agit d'accompagner la fin de vie.

26 nov. 2020, 15:30 / Màj. le 26 nov. 2020 à 17:00
Depuis le 22 octobre, les visites dans les hôpitaux sont fortement limitées pour protéger du Covid les personnes qui s’y rendent et les équipes médicales. Ces règles seront quelque peu assouplies le 1er décembre.

Les proches ont tenu à l’écrire directement sur le faire-part de décès. Leur maman et grand-maman est «partie après trois semaines d’hospitalisation à Sion sans avoir pu être entourée de l’affection des siens». C’était début novembre.

D’une voix calme, un membre de la famille endeuillée raconte. «On a réclamé tous les jours pour le droit de visite. Finalement, le dernier matin, on nous a appelés pour nous dire de venir rapidement pour voir ma maman car son état s’était aggravé. Et à midi, un médecin nous a annoncé qu’elle était décédée quelques minutes auparavant.»

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Les visites en fin de vie autorisées mais…

Admise à l’hôpital pour un mal sans aucun lien avec le coronavirus, avant de le contracter dans l’établissement quelques jours avant son décès, la patiente avait pu recevoir ses proches physiquement au début de son...

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