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"Hollywood Connection", de Michael Munn, évoque de manière brouillonne, les liaisons dangereuses entre le cinéma et les truands américains.

14 sept. 2013, 00:01
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Quel milieu! Un livre montre une fois de plus que Hollywood ne ressemblait pas exactement à Disneyland. La mafia est partout. Elle rackette les studios, noyaute les syndicats, fomente des grèves de machinistes ou de projectionnistes. Michael Munn retrace les riches heures de la pègre sous les sunlights. C'était trop tentant. Les relations troubles entre les gangsters et le cinéma ne datent pas d'hier. Les costumes rayés (chemise noire et cravate blanche de rigueur) raffolaient des soirées avec les starlettes. James Cagney n'y allait pas par quatre chemins: "A l'époque, pour un gosse de mon quartier il n'y avait que trois façons de s'en sortir: boxeur professionnel, artiste ou criminel." Le cumul n'était peut-être pas proscrit.

Mauvaises fréquentations

George Raft fut sans doute l'acteur le plus proche du crime organisé. Cela l'aidait et lui nuisait à la fois. Dans "Scarface", il avait ce fameux tic de faire sauter une pièce...

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