Réalisateur de "Another World" (2010), "Secrets et mensonges" (1996) ou du terrifiant "Naked" (1993), le cinéaste britannique Mike Leigh s'est encore surpassé avec "Mr. Turner": il a cette fois poussé son acteur fétiche Timothy Spall vers le prix d'interprétation à Cannes pour sa prodigieuse incarnation du peintre. Rencontre avec un auteur adepte d'une certaine improvisation.
Mike Leigh, quels défauts inhérents au biopic vouliez-vous éviter?
Je ne vois pas mon film comme un biopic. Parce que je voulais absolument éviter d'engager un petit garçon rondouillard pour montrer Turner enfant, puis un...