Retour en avant

Le 13 mars 2017, dans le supplément consacré aux candidats restants pour repourvoir notre Conseil d’Etat, Madame Esther Waeber-Kalbermatten, candidate à sa propre succession, exprimait son point de vue sur les actions à mener si elle était réélue. Elle déclarait vouloir reprendre son département et en particulier, l’Hôpital du Valais, puisque son programme exprimait sa volonté d’y « renforcer les spécialités médicales ». Ce qui veut dire en clair renforcer les moyens et les compétences de chaque domaine médical pour rétablir la confiance des patients valaisans envers leur Hôpital, car bien plus que 5% d’entre eux le fuient pour se faire soigner hors canton sous le couvert d’une loi nationale, la LAMal, qui les y autorisent depuis 2012.
En 2004, seulement 4% d’entre eux quittaient le Valais pour se faire soigner hors canton. Les compétences déjà en place ne pouvaient pas les soigner parce que les moyens manquaient.
Les hôpitaux régionaux coûtaient trop cher à exploiter. L’avis autorisé était que les services spécialisés actifs en parallèle à Sierre, Sion et Martigny représentaient des doublons coûteux qui devaient d’abord être éliminés, ce qui est vrai. On ramena ainsi tous les moyens à Sion en démembrant les hôpitaux de Sierre et de Martigny, mais aussi tout en chassant les compétences qui ne lui convenaient pas, d’où de nombreuses « affaires ».
Est-ce donc par des investissements coûteux dans l’Hôpital Cantonal de Sion que l’Hôpital du Valais deviendra moins cher à exploiter ?