Et qui s’occupera de nos grands-parents ?
Nos hôpitaux ainsi que nos homes pour personnes âgées ne pourraient pas opérer uniquement avec du personnel suisse. Nous avons besoin de la main-d’œuvre étrangère, une réalité que nous avons particulièrement pu observer lors de la crise du coronavirus.
Entrées en vigueur en 2002, les règles encadrant la libre circulation entre la Suisse et l’Union européenne (UE) ont démontré les bénéfices qu’elles apportent, tant aux Suisses qu’aux Européens.
Cependant, les opposants aux accords bilatéraux et à la libre circulation des personnes essayent de nous faire revenir aux contingents, en prétendant que l’immigration était moins forte sous ce système. Ils nous mènent en bateau! Lorsque les quotas étaient appliqués, cela n’a pas empêché une forte immigration. Résilier à tous ces accords créerait une compétition féroce pour l’obtention de permis entre les secteurs et entre les cantons. Dans ce scénario, les secteurs comme les banques, la chimie ou la recherche seraient les premiers servis. Il y aurait une pénurie de personnel dans la santé, la restauration ou l’agriculture.
Qui occupera alors ces postes? Même les initiants n’arrivent pas à répondre à cette question!