courrier des lecteurs

Passeport biométrique, au service des citoyens

5 mai 2009

Dans le monde de mobilité qui est le nôtre, le passeport biométrique est un instrument utile, nécessaire et efficace. Utile car l'Union européenne, les Etats-Unis et la plupart des Etats industrialisés ont déjà adopté le passeport biométrique. Dire "oui" le 17 mai simplifiera les déplacements dans ces pays. Nécessaire car tous les Etats de l'Espace Schengen ont l'obligation d'intégrer les nouvelles normes dans l'établissement des passeports (et non pas des cartes d'identité comme certains veulent le faire croire). Vu que la Suisse fait partie de cet espace, elle a jusqu'au 1er mars 2010 afin de s'adapter aux directives de sécurité. Efficace car en cas de perte, d'accidents, de conflits, de catastrophes... les données du passeport biométrique, sauvegardées dans une base centralisée, permettront une identification rapide et une aide active aux détenteurs de ce papier d'identité, en Suisse ou à l'étranger. Quotidiennement, nos cartes bancaires ou marchandes révèlent davantage de renseignements que les données biométriques. De plus, ces dernières n'ont pas un caractère à ce point sensible qu'il faille leur accorder une protection absolue en renonçant aux avantages de la technique moderne. S'il est évident que le risque zéro de falsification ou de piratage n'existe pas, le fichage des empreintes digitales limite fortement l'utilisation abusive d'un passeport biométrique contrefait ou volé. C'est pourquoi le PDCVr vous recommande d'accepter l'arrêté fédéral.
par Fabienne Luyet, Sg PDCVr