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Le pont de Niouc, une référence mondiale en matière de saut à l'élastique

Le pont suspendu fête son 95ème anniversaire ce dimanche. L’occasion de marquer également les 20 ans de la pratique du saut à l’élastique sur le site anniviard. Une pratique qui attire les adeptes du monde entier.

18 sept. 2017, 18:24
Le pont de Niouc est long de 220 mètres, pour une largeur de plancher d'environ 55 centimètres.

Il faut avoir le cœur plutôt bien accroché pour tenter la traversée du pont de l’araignée, à Niouc. Littéralement suspendu entre les falaises qui bordent la rivière de la Navizence, l’ouvrage large de 50 centimètres oscille légèrement de haut en bas, au rythme des pas de ceux qui se dirigent vers sa plateforme de saut à l’élastique.

Sous leurs pieds, 190 mètres de vide. Vertigineux. «C’est le pont suspendu le plus haut d’Europe. A l’échelle mondiale, on doit figurer dans le top 5», confie Catherine Schlienger, gérante de Eurobungy Swiss, la société qui exploite le site anniviard depuis cinq ans. 

Renommée mondiale

Si la construction de la passerelle remonte à 1922, ce n’est qu’en 1997 que le premier saut à l’élastique y a été effectué. A ce jour, près de 2000 sauts sont réalisés sur le site chaque année. La recette du succès ? Un emplacement idéal, non loin de la plaine, avec pour décor certains des sommets les plus mythiques du canton. En bref, un paysage à couper le souffle… au propre comme au figuré.

«C’est l’un des plus beaux sites de saut à l’élastique au monde», lance Catherine Schlienger, qui ajoute recevoir la visite de sauteurs de tous les horizons. «Nous accueillons une majorité de Belges et de Hollandais. Mais certains viennent de plus loin. Il y a quelques années, nous avons par exemple vu un sauteur originaire du Bhoutan s’élancer de notre passerelle.» 

 

 

Et pour ne jamais tomber dans la routine, la société Eurobungy Swiss s’efforce d’amener de nouvelles activités à Niouc. En 2015 a par exemple été créée la «Rope Jumping Zone», véritable simulateur de sauts en parachute depuis le pont suspendu. Croisés quelques instants avant de s’élancer, deux Français venus expressément de Nîmes se livrent. «Nous avons roulé six heures pour profiter de ce cadre sublime. La petite boule au ventre qui nous habite devrait s’estomper une fois que nous poserons nos pieds sur la passerelle.»

>>A lire aussi: Faire le vide pour dominer sa peur

La sécurité est assurée

Président de l’Association des amis du pont suspendu de Niouc, Julien Torrent se félicite du contrat d’exploitation signé en 2012 avec Eurobungy Swiss. Evoquant l’aspect sécuritaire qui entoure le saut à l’élastique, il explique que «chaque saut est avant tout axé sur la sécurité. Deux personnes sont en permanence sur la passerelle.»

Des propos corroborés par Catherine Schlienger, qui indique s’être vue remettre le label fédéral «Safety in Adventures» en 2016. «Cette certification, valable pour trois ans, est désormais obligatoire pour quiconque souhaite exploiter un site de saut à l’élastique.» Que l’on se rassure, à Niouc, les amateurs de sensations fortes sont entre de bonnes mains.
 

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