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Faire le vide pour dominer sa peur

Affronter sa peur du vide pendant 3 jours pour éventuellement la surpasser. C’est le mandat que s’est donné Pascale Haegler qui encadre des stages pour apprivoiser son appréhension du néant.

26 juin 2017, 13:10
Le pont de Niouc représente la dernière épreuve du deuxième jour de stage, un moment fort en émotions pour les acrophobes.

«Chemin dangereux». À l’entrée du bisse de Ricard, entre Réchy et Chippis, un panneau met en garde les promeneurs. «Où nous emmènes-tu encore?», glisse sourire aux lèvres Nadège*, une participante du stage pour lutter contre l’acrophobie (ndlr: peur du vide) à l’adresse d’une accompagnante, Pascale Haegler. Elles sont trois à s’être inscrites au vertigineux week-end qui s’étend du vendredi au dimanche. «On les confronte à leur peur, en leur donnant les bons outils pour essayer de la surmonter», résume la guide, fondatrice de Swiss Alpine Emotion.

«Je me sens prise au piège»

Au fil des foulées sur le sentier pédestre, les sourires se crispent, les regards s’assombrissent et le silence enveloppe peu à peu le groupe. Puis, au loin, on devine un passage caillouteux passablement en dévers. Si l’appréhension se traduit par quelques larmes et des souffles courts, Pascale Haegler – épaulée par sa collègue Janine Meures –, veillent au...

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