«Nous sommes en avance sur les travaux. De sept jours, mais quand même!» s’amuse Pierre-Marie Broccard. Ce vendredi en présence du chef du Service de l’enseignement Jean-Philippe Lonfat, le président d’Ardon a posé la première pierre de la future école. Ou plutôt «du nouveau village de la jeunesse», corrige le politicien. Car d’ici à 2024, le quartier de l’actuel centre scolaire deviendra la «the place to be des enfants», avec nurserie, crèche, UAPE centralisées et salle de gymn dédoublée.
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Pierre-Marie Broccard avec le chef du Service de l’enseignement Jean-Philippe Lonfat. / Photo: Bernard Dubuis
Opérationnelle en 2021, l’école disposera, elle, de six classes supplémentaires. Elle comptera ainsi 21 salles de cours. Les petits Ardonains ont été invités à dessiner le nouveau bâtiment tel qu’ils l’imaginent. Leurs réalisations ont été placées dans un tube, qui sera muré dans le futur bâtiment. L’emplacement de cet objet-souvenir sera signalé par une plaquette.
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La nouvelle école telle que la voient les écoliers de la classe 7H.
Côté finances, le nouveau complexe coûtera 28 millions, dont 24 à la charge de la commune. Un investissement colossal pour le village de taille moyenne, concède Pierre-Marie Broccard. «Notre dette par habitant grimpera de 800 à 6400 francs.» Mais le président insiste: «Cet investissement profite à 100% à l’économie valaisanne.» En effet, Ardon n’a accordé que 50% d’importance au critère du prix, pour la mise au marché public. Et 20% à la crédibilité des soumissions. «La loi valaisanne offre cette possibilité. Nous sommes fiers d’appartenir à la minorité qui l’utilise», déclare le président.
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