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117 licenciements aux Bains de Saillon

On savait que les Bains de Saillon devraient se passer de leur personnel durant les travaux de réfection, on connaît désormais l’importance de cette coupe. Il s’agit du plus important licenciement collectif enregistré en Valais ces quinze dernières années.

21 juin 2021, 09:55
/ Màj. le 21 juin 2021 à 15:10
L'incendie survenu à Noël 2020 a provoqué de gros dégâts aux Bains de Saillon.

Le 20 mai dernier, le groupe Boas lançait un pavé dans les Bains de Saillon en annonçant le licenciement de la majeure partie de son personnel, en raison des travaux rendus nécessaires par un incendie. A ce moment-là, le nombre de personnes concernées était annoncé dans une fourchette comprise entre 120 et 140 personnes sur les 171 que comptait l’établissement.

Après la procédure de consultation, les syndicats chrétiens et Unia indiquent dans un communiqué commun que ce sera finalement 117 licenciements qui seront prononcés, alors que six employés se voient proposer un autre contrat de travail.

A lire aussi: Les Bains de Saillon licencient plus de 120 personnes

Pas de plan social

Les deux syndicats protestent contre les décisions de l’employeur. A leur avis, plus d’emplois auraient pu être sauvés. Et surtout, parce que le personnel licencié ne bénéficiera pas d’un plan social, «pratique pourtant coutumière et usuelle lors d’un licenciement de cette ampleur en Valais». Ils rappellent que le licenciement collectif qui touche les Bains de Saillon est le plus important survenu dans le canton ces quinze dernières années.

La direction des Bains s’explique

Dan Meyland, directeur général des Bains de Saillon, indique tout d’abord être «satisfait d’avoir pu conserver des postes supplémentaires par rapport à ce qui avait été prévu initialement». La réouverture du restaurant principal à la fin août en est la raison principale.

Concernant le plan social demandé par les syndicats, le directeur rappelle que son établissement a aussi été touché par la crise sanitaire, en plus de l’incendie. «Nous n’avons pas de marge de manœuvre financière», regrette-t-il.

Le directeur ajoute que son «objectif numéro un est d’être certain de pouvoir rouvrir les bains à la fin 2022» sans devoir faire face à une situation de surendettement.

 

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