Votre publicité ici avec IMPACT_medias

La petite arvine de Sorniot tient ses promesses

Une année après les avoir immergées dans le grand lac de Sorniot, le jeune vigneron Pierre-Elie Carron de Fully a sorti ses bouteilles de petite arvine de l’eau. Avant de passer à la dégustation.

06 déc. 2019, 11:00
Alexandre Roduit (à g.), responsable de l'OT de Fully, et le jeune vigneron Pierre-Elie Carron lors de la dégustation sur les bords du grand lac de Sorniot.

Une expérience riche d’enseignements. C’est ainsi que le jeune vigneron de Fully Pierre-Elie Carron qualifie sa tentative de plonger pendant une année des bouteilles de petite arvine dans le grand lac de Sorniot.

A lire aussi: Fully: un jeune vigneron a plongé des bouteilles de petite arvine dans le lac supérieur de Sorniot

Mardi dernier, 390 jours après les avoir immergées, il a sorti les bouteilles rescapées avec l’aide des partenaires de l’opération, dont l’Office du tourisme de Fully.

 

Le vigneron Pierre-Elie Carron (à dr.) et le responsable de l’Office du tourisme de Fully Alexandre Roduit, aux côtés de la caisse abritant les bouteilles de petite arvine, sont satisfaits des premiers résultats de l’expérience. © Le Nouvelliste

Au départ, quarante-deux flacons du millésime 2017 ont été placés dans une caisse mais seules quinze ont pu été récupérées: «Nous avions sous-estimé les changements de niveau du lac. En raison du pompage de l’eau, ce niveau a baissé de quinze mètres et le poids de la glace hivernale a déformé la caisse, brisant des bouteilles au passage.»

Une dégustation prometteuse

A l’heure de la dégustation, Pierre-Elie Carron a toutefois pu faire part de sa satisfaction: «L’objectif visé était de faire vieillir le vin dans un milieu anaérobie, afin d’en conserver les arômes frais et fruités, ce qui s’est confirmé.»

Sans entrer dans les détails, il trouve que la minéralité et la fraîcheur de sa petite arvine sont toujours présentes, une année après: «Le côté fruits frais, que l’on recherchait, est bien là. La structure est bien intégrée dans le vin. On n’a pas de décalage, il y a du gras, de l’acidité et une très belle trame.»

De retour en plaine, Pierre-Elie a dégusté le même millésime, en guise de comparaison: «Le vin a nettement plus évolué. On sent déjà des arômes de poire ou de coing, ce qui n’est pas du tout le cas dans celui de Sorniot. Le résultat est donc très intéressant et l’opération va se poursuivre. Quinze bouteilles du millésime 2018 ont été remises dans la caisse qui va, cette fois, rester deux ans dans l’eau.»

 

Pour l’office du tourisme, qui soutient l’expérience de Pierre-Elie Carron, l’opération permet de promouvoir de manière originale les Hauts de Fully. © Le Nouvelliste

Au-delà de l’expérience œnologique, Pierre-Elie Carron se réjouit, avec le soutien de l’Office du tourisme de Fully, de faire évoluer ses vins au cœur du terroir de sa commune.

A lire aussi: La petite arvine du grand lac de Sorniot

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias