Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Valais/Wallis Promotion n’obtient (que) 1,5 million de plus

Alors que l’organe de promotion de la marque Valais souhaitait 3,5 millions de francs de plus pour mener ses projets, le Parlement lui accorde une augmentation de 1,5 million. Valais/Wallis Promotion devra revoir ses priorités.

12 déc. 2019, 19:09
La campagne «Gravé dans mon cœur» a permis d’augmenter la notoriété de la marque Valais.

Valais/Wallis Promotion (VWP) a obtenu une demi-victoire. Le Grand Conseil lui accorde une subvention de 11,5 millions de francs par année pour la période 2021-2024, soit une augmentation de 1,5 million. C’est moins qu’espéré.

L’organe de promotion intersectoriel de la marque Valais avait requis une somme de 3,5 millions pour développer cinq projets dont une place de marché digitale pour la vente de produits et services valaisans et le développement de la présence du Valais sur les marchés lointains. «Nous sommes reconnaissants de cette augmentation qui valorise notre travail. Nous avions présenté un budget qui correspondait à des projets précis. Sur la base de cette décision, nous allons adapter notre stratégie et définir ceux que nous pourrons mener», explique Damian Constantin, directeur de VWP.

«Sur la base de cette décision, nous allons adapter notre stratégie et définir ceux que nous pourrons mener.»
Damian Constantin, directeur de VWP

A lire aussi : Le Conseil d’Etat propose 6 millions de plus pour VWP

Nombreuses critiques

Si tous les groupes ont relevé le très bon travail de VWP, seuls certains PDC et les socialistes du Bas ont ouvertement soutenu la variante à 13,5 millions annuels. «Ce soutien est nécessaire, car le budget de VWP est inférieur à celui des régions concurrentes», a justifié le chef du groupe PDC du centre, Beat Eggel.

«Le modèle de plateforme digitale est inefficace face aux géants du web.»
David Crettenand, député PLR

Du côté des critiques, Matthieu Giroud du PDC du Centre a trouvé «le besoin en ressources pas assez détaillé». Pour le député PLR David Crettenand, le modèle de la plateforme digitale est inefficace au niveau régional face aux géants du web: «Un Chinois n’ira pas faire ses achats sur vs.ch». Comme le Conseil d’Etat dans son message, les députés UDC ont rappelé que VWP devait trouver des ressources dans le secteur privé.

Promotion contre éducation?

La question du financement a été débattue. Les plus ardents défenseurs de VWP ont évoqué le fonds pour les infrastructures du XXIe siècle. Cette idée a été balayée par le conseiller d’Etat Christophe Darbellay: «Ce serait illégal, ça ne correspond pas aux termes de la loi, il s’agit d’une subvention.» Le risque de voir cet argent pris dans d’autres services, l’éducation notamment, a sans doute achevé de convaincre les indécis.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias