Le ciel valaisan reste toujours trop chargé en ozone. En 2019 comme au cours des cinq dernières années, la concentration de ces polluants a été trop marquée dans notre canton. «Les dépassements ont été particulièrement prononcés lors des vagues de chaleur de juin et juillet», constate Alain Klose, chef de section au Service de l’environnement. Un service guère optimiste. Dans son rapport annuel sur la qualité de l’air pour l’exercice 2019, le SEN craint que le réchauffement climatique ne contribue à accroître la pression de ce problème d’ozone en Valais. «Il est donc important de réduire davantage les principaux précurseurs (NO, NO2, COV) dans l’industrie, le commerce, les ménages et les transports.»
Amélioration sur le front des autres polluants
Le Service de l’environnement rappelle qu’en 2019 deux vagues de chaleur en juin et en juillet ont provoqué un grand nombre de dépassements des valeurs limites. «Une péjoration de la situation sur le respect des normes de qualité de l’air s’observe en régions d’altitude», déplore le SEN tout de même satisfait d’avoir vu les objectifs atteints pour les autres polluants. «Les particules fines et le dioxyde d’azote ne dépassent que rarement les valeurs limites journalières.»
Démonstration selon le SEN que le plan cantonal de lutte contre la pollution atmosphérique de 2009 porte ses fruits. «Grâce à des mesures contrôlées dans les domaines de l’élimination des déchets, de l’industrie et du commerce, des transports et des chauffages, les émissions polluantes ont depuis lors globalement diminué.»
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