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Le niveau d’ozone devient préoccupant en Valais

La qualité de l’air est bonne en Valais, sauf au niveau de l’ozone, un polluant qui connaît des dépassements de plus en plus fréquents. Une situation néfaste qui risque de se détériorer encore sous l’effet du réchauffement climatique. Inquiétant.

14 août 2019, 11:19
Les périodes caniculaires contribuent à créer des pics d'ozone nuisibles pour la santé.

Si la qualité de l’air est globalement bonne en Valais, les dépassements des valeurs limites pour l’ozone ne manquent pas d’inquiéter, comme le révèle le dernier rapport sur la qualité de l’air pour le canton rendu public mercredi.

En 2018, pour l’ozone «les valeurs limites ont été fréquemment dépassées sur l’ensemble du territoire valaisan de mars à septembre». Ce sont des situations météorologiques particulières qui expliquent à chaque fois les dépassements. L’an passé, une situation anticyclonique a été à l’origine d’une température au-dessus des normes en avril déjà avec un premier pic d’ozone. Un nouveau sommet a été atteint pendant la période de forte chaleur que le Valais a connue en juillet et en août. En 2019, de nouvelles situations inquiétantes ont eu lieu, notamment en juin.

A lire aussi : Le Valais et la Suisse romande pollués à l’ozone

La situation au niveau de l’ozone devient préoccupante, comme le relève l’Etat du Valais dans un communiqué: «La répétition de ces épisodes aux conditions météorologiques favorisant fortement de hauts niveaux d’ozone devient préoccupante et les milieux scientifiques préviennent que les changements climatiques sont susceptibles d’augmenter la fréquence des périodes excessivement polluées à l’ozone.» Au niveau national, l’ozone provoque 200 décès prématurés par an.

Amélioration pour les autres polluants

Sur le front des autres polluants atmosphériques, la situation est bonne en Valais, note le rapport sur la qualité de l’air. C’est notamment le cas au niveau des particules fines: «les concentrations de particules fines, polluant le plus préoccupant en termes de santé publique, assurent en 2018 un respect généralisé des limitations de l’Ordonnance sur la protection de l’air.»

Le tableau ci-dessous illustre la bonne situation valaisanne, mis à part pour l’ozone.

 

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