L’Association pour la défense du sol agricole (ADSA) entend bien continuer son combat contre Rhône 3. Le président Olivier Schupbach et son groupement ont notamment décidé de mettre la pression sur la députation valaisanne afin qu’elle demande au Conseil d’Etat des comptes sur une facture globale dont l’estimation a passé de 1,8 milliard en 2008 à plus de 3,4 milliards en 2018.
Une pression qui n’a pas l’heur de tourmenter Tony Arborino, chef de l’Office cantonal de la construction du Rhône. «Il n’y a rien de nouveau.» Pour lui, l’ADSA continue de mettre en avant de «prétendues» variantes étudiées il y a plus de dix ans, «expertisées et rejetées notamment car elles ne permettent ni d’assurer la sécurité ni de respecter les lois en vigueur dans la protection contre les crues».