Pascal Couchepin le relevait dans ces colonnes la semaine passée: le feuilleton estival des négociations avec l’Union européenne tourne au vinaigre et la classe politique, échaudée par les pressions de Bruxelles contre le «protectionnisme» suisse, peine à trouver la bonne parade.
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Manifestement, le calendrier ambitieux du Conseil fédéral ne tient plus et conclure un large accord réglant l’ensemble des relations bilatérales Suisse – UE cet automne semble tout simplement impossible. D’éventuelles mesures de rétorsion visant la bourse helvétique ou les programmes de recherche bénéficiant des fonds européens sont à craindre. Ce d’autant que les négociations sur le Brexit parasitent le dossier suisse et nous donnent une petite idée des difficultés à vouloir s’intégrer dans le marché unique tout en s’excluant de l’espace politique qui en forme les règles. Bref, le Brexit pourrait bien être le miroir...