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En Valais, les piqûres de guêpes sont en augmentation avec parfois des conséquences graves

Cette année, le 144 a été mobilisé à 150 reprises pour des personnes piquées par des guêpes ou des abeilles. C’est presque trois fois plus qu’en 2016. Avec parfois des conséquences très graves.

05 nov. 2018, 05:30
En 2018, canicule oblige, les guêpes ont proliféré. Les piqûres ont aussi suivi cette tendance.

Elles ont ruiné les pique-niques, terrorisé les terrasses et harcelé les personnes qui travaillent en extérieur. Canicule oblige, cette année, les guêpes ont proliféré. Sans surprise, cette augmentation du nombre d’hyménoptères a eu des conséquences sur le nombre de personnes piquées.

À lire aussi: La canicule provoque une invasion de guêpes

Au 144, on a recensé 150 interventions d’ambulances ou d’hélicoptères pour des personnes piquées. Un chiffre qui prend l’ascenseur par rapport aux années précédentes. «Cette année était particulièrement toxique. En 2017, nous avons décompté 110 piqûres. En 2016 et 2015, le total était de 60», détaille le docteur Jean-Marc Bellagamba, directeur de l’Organisation Cantonale Valaisanne des Secours (OCVS).

Constat similaire aux urgences de l’hôpital de Sion. «Nous ne tenons pas de statistiques mais il est évident qu’il y a eu beaucoup plus de piqûres cet été avec des réactions parfois sévères», explique le docteur Vincent Frochaux, chef des urgences....

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