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Le Grand Conseil valaisan face à la polémique de la benzidine

La benzidine et l’ancienne décharge Lonza de Gamsenried ont concentré les interventions liées à l’affaire Rossier, ce vendredi au Grand Conseil. Les députés en avaient déposé treize, pour ne finalement exiger aucun chamboulement. Objet le plus radical, le moratoire sur la troisième correction du Rhône, soupçonnée par certains d'étendre la pollution, a notamment été refusé.

15 nov. 2019, 19:13
Entre Viège et Brigue, l'ancienne décharge de Gamsenried contient 1,5 million de metres cubes de residus de production chimique de la Lonza. De la benzidine s'y est notamment formée.

L’affaire Joël Rossier a occupé le Grand Conseil pendant plus de deux heures, ce vendredi matin. Parmi les dénonciations de l’ex-chef du Service de l’environnement aux autorités de haute surveillance du canton, ce sont celles sur la pollution qui ont été les plus discutées. Avec une curiosité: les Hauts-Valaisans, premiers concernés par la situation, ne se sont quasiment pas exprimés.

Les députés actifs sur ce dossier ont avant tout demandé des précisions sur la présence de benzidine dans le Rhône et, en quantité qui excède parfois les normes de façon très significative, dans la nappe phréatique. «Un problème de santé publique ne peut pas être écarté», affirmait une interpellation du PLR, signée Moreno Centelleghe.

A lire aussi : Guerre des normes autour du danger de la benzidine dans le Haut-Valais

Nouvelle mesure dès janvier

Le ministre de l’environnement Jacques Melly a rétorqué que la substance, hautement cancérigène pour la vessie...

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