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Congé paternité de deux semaines: c’est le peuple qui tranchera

Le référendum de la droite ayant abouti, les Suisses seront appelés aux urnes pour se prononcer sur les dix jours de congé accordés aux pères durant les six mois après une naissance.

05 févr. 2020, 14:28
La récolte de signatures a été pointée du doigt, notamment par le PS neuchâtelois. Les récolteurs annonçaient faire signer "pour" le congé paternité ou "à propos" de celui-ci (archives).

Le référendum contre les deux semaines de congé paternité a abouti. La Chancellerie fédérale a annoncé mercredi que 54’489 des 55’120 signatures déposées sont valables.

Le référendum est porté par l’UDC, quelques membres des jeunes libéraux-radicaux et du PDC. Pour les opposants au congé, celui-ci est trop coûteux pour les employés et les employeurs.

A lire aussi : Dépôt des signatures contre le congé paternité de deux semaines

Le texte adopté par le Parlement prévoit d’accorder aux pères un congé de deux semaines financé par les allocations pour perte de gains. Il devrait être pris dans les six mois suivant la naissance, pas forcément en bloc.

La charge financière serait de 230 millions de francs par an et nécessiterait un relèvement de 0,05 point des cotisations sociales concernées. Sur le salaire moyen suisse de 6500 francs par mois, employeur et employé devraient verser ensemble 3,90 francs de plus.

Les référendaires ont été accusés d’avoir utilisé des méthodes trompeuses et des arguments mensongers pour obtenir leurs signatures. Ils s’en sont défendus. Les journaux ont rapporté des problèmes notamment dans les gares de Neuchâtel, Lausanne et Fribourg.

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