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Un rallye du Valais plus international que jamais

Les organisateurs du Rallye international du Valais ont décidé de mettre les petits plats dans les grands pour célébrer dignement une 60e édition qui rayonnera bien au-delà des frontières suisses.

26 mars 2019, 12:06
/ Màj. le 26 mars 2019 à 15:24
Ken Block, star américaine du drift, participera à la 60e édition du Rallye international du Valais.

Le rallye international du Valais n’aura jamais aussi bien porté son nom. En octobre prochain, la Suisse et le canton prendront place au cœur de la carte européenne du rallye. Pour la 60e édition de l’épreuve, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands. «On a décidé de lâcher les fauves», s’amuse le directeur général Cédric Borboën, dont les propos sont parfaitement illustrés par la nouvelle affiche qui met en scène une panthère au milieu de la nuit.

C’est d’ailleurs dans la pénombre que les équipages disputeront deux des dix-huit épreuves spéciales réparties sur deux jours et demi, du jeudi après-midi 17 au samedi 19 octobre. Une spéciale en pleine ville de Martigny puis deux spéciales nocturnes (Les Cols et Croix de Cœur) lanceront les festivités. Des festivités au cours desquelles on retrouvera une star.

Ken Block en ambassadeur du Valais

Pressenti l’année dernière, le roi du drift et légende vivante des sports extrêmes Ken Block n’avait pas pu venir. Mais cette fois, ça y est, le Californien sera bien au départ du rallye. Que ce soit sur les 200 kilomètres chronométrés ou lors de diverses animations de drift. «Compter sur sa présence est l’assurance d’une énorme visibilité du Valais. Ken Block, c’est quand même 11 millions de fans sur les réseaux sociaux. Certaines de ses vidéos dépassent les 100 millions de vues», rappelle Cédric Borboën.

Partout où Ken Block se rend, c’est l’émeute. J’espère qu’on parviendra à gérer la folie que créera sa venue.
Cédric Borboën, directeur général du Rallye international du Valais

«Partout où il va pour ses courses ou ses démonstrations, c’est l’émeute. J’espère qu’on parviendra à gérer la folie que créera sa venue», poursuit-il en souriant. Et pour que la fête du jubilé soit belle, l’organisateur promet encore d’autres surprises. «Nous travaillons actuellement sur la venue de deux ou trois pilotes qui occupent aujourd’hui le top 5 du championnat du monde des rallyes.»

Au centre du rallye européen

Si le rallye international du Valais se retrouve au centre de l’Europe, il le doit aussi à une décision de la Fédération Internationale automobile (FIA) qui lui confie la finale de l’European Rally Trophy (ERT). L’European Rally Trophy? Une compétition qui comporte 34 rallyes à travers sept zones européennes et qui se conclut en apothéose sur une finale. Où les meilleurs équipages des régions européennes concernées se disputeront le titre suprême. «Cette compétition réunit plus de 500 pilotes provenant de 22 nations», précise le manager général de l’ERT Jérôme Roussel. «Les deux dernières années, la finale qui se disputait en Algarve au Portugal était trop excentrée. La position centrale qu’occupe le Valais permettra un accès beaucoup plus facile aux équipages», se réjouit celui qui tient à saluer l’effort des organisateurs.

 La position centrale qu’occupe le Valais permettra un accès beaucoup plus facile aux équipages.
Jérôme Roussel, manager général de l’ERT

Qui a lui aussi joué un rôle dans l’attribution de la finale. «La Suisse a parfois l’image d’un pays très cher. Ce qui n’est pas toujours faux. Or ils ont proposé un package très attractif pour loger les pilotes et navigateurs européens tout en leur faisant découvrir les spécialités culinaires de la région.» 

Une sécurité qui plaît

Ce n’est évidemment pas uniquement cet aspect qui a marqué la différence. Si tout se décidera sur les routes valaisannes, c’est que les responsables de l’ERT ont jugé le parcours de très grande qualité. «Les spéciales font partie des plus belles du monde. Elles pourraient largement faire partie d’une épreuve du championnat du monde», assure Jérôme Roussel. Dernier élément, clé là aussi: la sécurité. «Les organisateurs ont énormément travaillé pour avoir des zones spectateurs sur les spéciales. Cela permet une sécurité maîtrisée. En plus, on y trouve à boire et à manger. C’est exactement vers ce type d’organisation que l’on veut tendre en rallye.»

150 équipages attendus aux Casernes
La finale de l’ERT ne sera pas le seul point d’orgue de cette édition jubilée. Le Rallye international du Valais sera en effet également la finale du Tour European Rally (TER) et de la Coupe du Monde FIA R-GT. Ou comment revivre ses plus belles années. «L’aspect international est primordial pour nous», confie Cédric Borboën. «Réunir un maximum d’équipages internationaux nous assure davantage de médiatisation. Les images, les articles et les vues vont prendre l’ascenseur. Tout cela est évidemment très positif pour notre canton, nos stations, notre tourisme et nos partenaires.» C’est que plus 150 équipages débarqueront en Valais en automne. 150 équipages et leur assistance qui prendront place aux Casernes de Sion, centre névralgique de la manifestation. 

L’affiche de la 60e édition du Rallye international du Valais. ©Le Nouvelliste

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