Alain Zobrist s’excuse. Une fois. Une deuxième fois. «Les couacs de ce week-end n’ont rien à voir avec l’organisation qui a réalisé un incroyable travail et créé un fantastique évènement pour les spectateurs. Nous assumons complètement les problèmes de chronométrages», confie le CEO de Swiss Timing, lequel comprend l’agacement de Marius Robyr. «Cela fait des années que nous travaillons ensemble, que nous collaborons très bien avec lui et toutes ses équipes. Nous nous entendons très bien», ajoute Alain Zobrist, qui explique pourquoi la FIS a une nouvelle fois changé les classements mardi matin.
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«En tant que chronométreur officiel on se doit d’être transparent et tout à fait neutre afin de protéger l’intégrité des résultats. Après les déboires de samedi, nous avons tout de suite procédé à des analyses approfondies. Nous avons recréé la course, testé nos équipements dans nos laboratoires et recalculé tous les temps, qu’ils soient électroniques ou manuels. Durant ces analyses, nous avons remarqué qu’il y avait eu une erreur de calcul dans les temps manuels. Cette erreur s’est faite des deux côtés: de notre et de celui des délégués techniques de la FIS avec qui nous travaillons main dans la main et qui valident nos résultats. Malgré tous les processus en place et toutes les vérifications samedi, il y a eu cette erreur de calcul qui a engendré ce nouveau changement. Une fois encore, je tiens à dire que l’organisation de Crans-Montana n’a rien à voir là-dedans.»