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Vincent Praplan: «Un privilège de porter ce maillot»

Après une expérience d’une saison aux Etats-Unis, Vincent Praplan a retrouvé le championnat suisse et l’équipe nationale. Rencontre en marge du tournoi de Viège facilement remporté par la Nati vendredi soir.

13 déc. 2019, 22:30
Vincent Praplan a battu le portier russe Andrei Tikhomirov lors de la période médiane.

L’équipe de Suisse quitte le Valais avec deux succès, des certitudes et un capital confiance renforcé.  Sur la glace de la Lonza Arena, la bande à Patrick Fischer a déclassé la Norvège et la Russie B. Pour le plus grand plaisir de Vincent Praplan qui, s’il s’est évidemment réjoui de ce succès sportif, dit aussi son bonheur à avoir pu évoluer devant les siens le temps de deux parties. «C’est toujours un plaisir de retrouver l’équipe de Suisse. D’autant plus qu’on s’est réuni en Valais cette fois», sourit le Sierrois, unique représentant valaisan convoqué par le sélectionneur en cette fin de semaine. «Mais on met vite ce côté sympa entre parenthèses. L’important, c’était surtout de performer en défendant avec honneur le maillot national. On doit juste se rendre compte que c’est un privilège de le porter.» 

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On doit juste se rendre compte que c’est un privilège de porter le maillot de l’équipe nationale.
Vincent Praplan, attaquant valaisan de l’équipe de Suisse

En spectateur en 2009 à Berne

Défendre le maillot. Un mot qui prend tout particulièrement son sens à cinq mois des Mondiaux qui auront pour cadre Zurich et Lausanne. «Ces tournois nous donnent l’occasion de marquer des points auprès du staff. C’est d’autant plus vrai cette année que les prochains championnats du monde se disputeront en Suisse. Je crois que tout le monde veut gagner sa place pour prendre part à ce qui s’annonce comme une incroyable fête. Chaque jour, on doit démontrer qu’on est en forme, qu’on est prêts et, surtout, qu’on veut être de la partie en mai prochain.»

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Ce qui est le cas de Vincent Praplan. «Notre génération ne revivra certainement pas un mondial à domicile. C’est un moment unique. Un rêve, même, qui se réaliserait», assure celui qui se souvient de 2009, lorsque les mondiaux s’étaient déjà déroulés en Suisse. «J’avais assisté à des matchs à Berne. J’avais 14 ans. Jamais je n’aurais imaginé que j’allais jouer ma place pour un championnat du monde à domicile dix ans plus tard.» 

Du temps pour retrouver les repères en Suisse

Si Vincent Praplan et les convoqués ont dû démontrer leurs qualités à Patrick Fischer du côté de la Lonza Arena, ils savent qu’ils sont également surveillés de très près en club par ce même homme. C’est que pour se retrouver dans les bons papiers du sélectionneur, il faut aussi et surtout se mettre en évidence lors de la saison régulière.

J’ai eu besoin de pas mal de temps pour me remettre dans le bain, à retrouver mes repères et le rythme du niveau du hockey suisse. De la grandeur de la surface de glace, aussi. 
Vincent Praplan, attaquant valaisan de l’équipe de Suisse

Après les 27 premières rondes de championnat de National League, l’ailier valaisan a ainsi rendu une fiche de 17 points. Un rendement qui ne satisfait pas Vincent Praplan qui estime ne pas encore avoir trouvé son rythme de croisière au sein du CP Berne, actuel 9e au classement. «J’ai encore une marge de progression. Mon retour d’Amérique n’a pas été optimal», remarque le Valaisan. «Cela s’est ressenti sur mon début de saison. J’ai eu besoin de pas mal de temps pour me remettre dans le bain, à retrouver mes repères et le rythme du niveau du hockey suisse. De la grandeur de la surface de glace, aussi. Aujourd’hui, ça va de mieux en mieux. Je dois maintenant monter en puissance d’ici la fin de la saison.»

Le Valaisan ici face à la Norvège jeudi soir. ©Keystone

52e match avec la Suisse

Expérimenté, celui qui a disputé son 52e match avec l’équipe de Suisse vendredi soir sait aussi que c’est courant mars-avril qu’il s’agira de présenter son meilleur niveau de hockey. Pour aider son club dans la conquête d’un quatrième titre après ceux de 2016, 2017 et 2019.  

Les Etats-Unis dans un coin de la tête

Après une saison passée aux Etats-Unis pour tenter sa chance en NHL, le Valaisan semble heureux d’être de retour. Son aventure américaine serait-elle déjà effacée de sa mémoire ? «Non. Je ne veux pas oublier cette expérience. Mais disons que je la mets dans un coin de ma tête sans trop y penser. Ce qui compte, désormais, c’est d’être performant avec Berne. Et qu’on retrouve le chemin du succès», termine l’attaquant qui assure ne plus avoir eu de contact outre-Atlantique depuis qu’il est revenu en Suisse. 
 

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