Patrick Fischer: il y a deux ans, dans le cadre du tournoi international du Chablais, vous nous aviez dit que la Suisse allait être sacrée championne du monde un jour.
Et on avait décroché l’argent quelques mois plus tard. (Il sourit.)
Plus sérieusement, atteindre cet objectif lors des Mondiaux en mai prochain en Suisse serait juste incroyable, non?
Le contexte rendrait ce titre unique. La Suisse a été vice-championne du monde à deux reprises ces sept dernières années. La logique veut que le prochain palier à atteindre soit le sacre. J’espère de tout cœur que la Suisse puisse être un jour championne du monde. Le potentiel est là. On n’en est pas loin. En 2013 et 2018, on a été jusqu’en finale. Ces expériences peuvent nous aider. Mais on doit aussi être conscients que le chemin pour y parvenir est toujours très compliqué. Ce qui ne veut pas dire que...