La rédaction de Près de chez vous vous suggère trois activités pour rythmer votre week-end.
1. Profiter des nombreuses animations du festival OpenSky à Fully
Une soirée mixant fun et foi organisée par et pour les jeunes, c’est ainsi que le comité d’OpenSky définit ce festival à valeurs chrétiennes, dont la troisième édition se tiendra ce samedi 30 mars à la salle polyvalente de Fully.
Concerts, shows freestyle, ateliers, spectacle et messe sont au menu de ce rendez-vous qui avait attiré quelque 1000 jeunes lors de son lancement en 2015. «Avec l’apport de nos 150 jeunes bénévoles, on espère faire aussi bien cette année», note Aline Jacquier, membre du CO.
Les festivités dont le coup d’envoi sera donné à 16 h 30 se veulent variées à souhait. En ouverture, une vingtaine de jeunes présenteront un spectacle retraçant la vie du bienheureux Pier Giorgio Frassati, jeune Turinois mort en 1925 à l’âge de 24 ans et cité en exemple à la jeunesse du monde entier par Jean Paul II. «Il s’agit d’une création originale écrite et mise en scène par les jeunes eux-mêmes», souligne Aline Jacquier.
En soirée, une messe sera concélébrée par Mgr Jean-Marie Lovey, évêque de Sion, et Mgr Alain de Raemy, évêque auxiliaire de Lausanne-Genève-Fribourg et évêque des jeunes pour la Suisse.
Côté musique, l’ambiance sera assurée par les groupes Glorious, Raising Hope et GJ Cabana, ainsi que par le DJ anglais Andy Hunter.
Cette soirée est parrainée par le footballeur Bastien Toma, du FC Sion, et le skieur Théo Gmür, triple médaillé d’or olympique.
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Des concerts, des shows freestyle, des ateliers, spectacle et messe figurent au programme. © Open Sky
2. Découvrir la diversité des patois valaisans lors d’un concert à Sion
«Tsantin u tyeu di mon», ce qui veut dire «Chantons au cœur des monts». C’est le thème de la soirée annuelle du Chœur valaisan des patoisants ce samedi 30 mars à l’église de Saint-Guérin à Sion.
Au programme: des œuvres majoritairement profanes, sur des textes en franco-provençal de Fully, Ayent, Bagnes, Conthey, Evolène, Grimisuat et Nendaz. «Mettre en valeur la très grande diversité des patois valaisans est une de nos missions», rappelle Marie Favre.
Les choristes seront accompagnés par un trio de bois (flûte, clarinette, basson). «Ce concert n’aura pas grand-chose à voir avec la messe en patois, très classique et avec orchestre, qui avait attiré 1600 personnes à la cathédrale en 2016», prévient la directrice. «Il s’annonce plus léger dans le ton et la réalisation, avec des pièces simples et tirées du répertoire populaire.»
Les productions du chœur d’hommes Sainte-Cécile de Saint-Guérin, lui aussi dirigé par Marie Favre, et les cors des Alpes de la société L’Echo des Vallées d’Ayent, conduits par Placide Dayer, agrémenteront la soirée, avant une pièce commune qui réunira les trois formations.
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Une quarantaine de chanteurs issus de tout le Valais romand composent le Chœur valaisan des patoisants. © DR
3. Revisiter le temps passé à Champéry
Le Patrimoine champérolain invite à revisiter le quotidien d’autrefois en projetant trois films après son assemblée générale ce vendredi 29 mars. «Ils mettent en avant des personnages de la région», note le président Hubert Grenon.
Signés Pierre-Marie Gabioud, «Seuvenion ein patoué» voit Louis Perrin et Denis Rey-Mermet raconter leurs souvenirs en patois (sous-titré) tandis que «Rossétan mon amour» suit un nonagénaire sur le chemin qui monte à son chalet d’alpage.
Entre deux, le public pourra retrouver «Tante Céline», aussi appelée Céline aux jambons, grâce au film du Groupe de Tannen.
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Denis Rey-Mermet et Louis Rey-Mermet devisant lors des foins. © Pierre-Marie Gabioud/DR