100 ans après, une aquarelle retrouve Savièse
Un tableau peint à Savièse revient sur ses terres après 100 ans d’exil. On vous raconte cette odyssée transatlantique...
06.03.2021 18:00Loisirs Elle est tombée dedans enfant et depuis plus de deux décennies Carolyn Monay cultive une passion pour les rapaces. Elle la partage volontiers avec les curieux lors de balades découvertes ou de visites guidées organisées durant tout l’été à Morgins.
Dans la vieille grange qui borde la route du Lac, un cri rauque retentit. Raven déploie ses ailes et vient se poser sur le poing de Carolyn Monay pour y happer une tête de poussin.
La Morginoise cajole sa buse de Harris, l’un des cinq spécimens de cette espèce vivant à la Petite Volerie. «Trois sont nées chez moi et je les ai élevées à la main», souligne, pas peu fière, la trentenaire, en avouant que ses premiers pas dans l’élevage lui ont coûté nombre d’heures de sommeil ces deux derniers mois.
Sans regret toutefois: «J’aime beaucoup cette race. Elle est plus sociale que le faucon, le premier rapace que j’ai eu. Ça me correspond mieux. Joueuse, super sympa, elle est toujours prête à faire des choses, même des bêtises parfois.» (Rires.)
Encore poussin, un harfang des neiges – la chouette blanche d’Harry Potter – complète la petite famille.
L’intérêt de la jeune femme pour ces volatiles remonte à son enfance. «J’ai toujours eu des animaux, chien, chat, cochon d’Inde. Mais un jour, à la télé, j’ai vu un rapace se poser sur le gant d’un fauconnier, librement, de son plein gré. Ça m’a fascinée!»
Elle attendra quand même d’avoir atteint la vingtaine et trouvé son autonomie pour «y aller. Les fauconniers de Saillon m’ont pris sous leur aile durant quelques mois.»
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La passion ne la quittera plus. Elle la cultive avec son mari David et leur fille Jyll, «3 ans et demi mais déjà mordue!», sourit la jeune maman. Elle se perfectionne au contact de leurs amis de l’association Falco à Genève, découvrant un monde complexe: «J’ai des oiseaux depuis quatorze ans mais on n’a jamais fini d’apprendre. Chacun a son caractère et, tous les jours, il faut se remettre en question pour que le partenariat fonctionne.» Car le lien qu’elle a tissé avec ses protégés relève à ses yeux davantage du partage que du dressage: «Quand ils me donnent leur confiance, c’est un cadeau, un honneur!»
Après une expérience ponctuelle l’an dernier lors du passeport vacances, la Morginoise a décidé cette année d’ouvrir grand les portes de son univers au public. «Partager avec des 10-12 ans m’a procuré un énorme plaisir! Alors je me suis dit: pourquoi pas?» Les autorisations des services vétérinaire et de la chasse en poche, elle propose des découvertes durant tout l’été (voir ci-dessous).
Cette nouvelle activité s’ajoute à un emploi du temps chargé: «On est là tous les jours, même si on n’en vit pas. Tout ce qu’on gagne, on le réinvestit pour de nouvelles volières: et pour la nourriture, un sacré budget!» relève-t-elle en désignant le congélateur plein de poussins, lapins, rats et autres poissons.
Mais quand on aime, on ne compte pas: «Nous n’avons plus de vacances mais ça ne fait rien. Nos vacances à nous, c’est ici, dans la forêt où nos oiseaux volent, en liberté. C’est merveilleux!»
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