«Mignonnes»
Après s’être fait connaître avec «Maman(s)», un court-métrage sur la polygamie, la jeune réalisatrice franco-sénégalaise Maïmouna Doucouré a réussi un premier long-métrage qui renouvelle notre regard sur l’hypersexualité des ados. Intitulé «Mignonnes», récompensé d’un prix de la mise en scène à Sundance et d’une mention spéciale à Berlin, le film est à rattraper en VOD.
Fragmentation choc
Amy a 11 ans. Issue d’une famille musulmane sénégalaise établie dans un logement social à Paris, elle souffre de la décision de sa mère d’accepter la deuxième femme de son mari. A l’école, elle rencontre quatre filles, les Mignonnes, du nom de leur groupe de danse. Leurs chorégraphies sont lascives et suggestives, calquées sur les clips des stars des réseaux sociaux. Fascinée, Amy intègre les codes de la féminité façon Youtube. Adoptant les controversés «crop tops» et autres minishorts, elle rejoint la bande, trouvant ainsi une échappatoire à son quotidien et une...