Lundi, une nouvelle vie commencera pour la gendarme Follonier. Elle pourra ranger l’insigne «aspirante», jusqu’à présent fixé à son uniforme, pour commencer sa carrière au sein de la police cantonale valaisanne.

Adieu les horaires de bureau et bonjour le travail sur le terrain. Une aubaine pour cette femme de 27 ans qui, il y a trois ans encore, n’aurait pas imaginé un tel changement de carrière. Pourtant, elle sort major de promotion de la classe valaisanne de l’Académie de police de Savatan. Et avec le maximum de points. Elle fait donc probablement partie des meilleures aspirantes et aspirants de Suisse.

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«C’est très rare d’avoir d’aussi bons résultats mais chaque année on a la chance d’avoir des aspirants de très bonne qualité», confirme la lieutenant-colonel Adrienne Bellwald, cheffe communication de la police cantonale, à deux jours de la cérémonie d’assermentation.

Au service de la population

Etudier n’a jamais été un problème pour Laetitia, originaire de Vernamiège mais qui a grandi à Sion. «J’ai toujours eu de bons résultats», concède celle qui, après un apprentissage d’employée de commerce a obtenu sa maturité professionnelle avant de se lancer dans un diplôme en ressources humaines.

J’ai réalisé que je voulais travailler sur le terrain, être au contact des gens et me sentir utile.

Gendarme Follonier

Pointilleuse et méticuleuse de nature, elle semblait toute taillée pour travailler dans un bureau, ce qu’elle fit, d’ailleurs, pendant plusieurs années. «Pendant que je passais mon diplôme de RH, j’ai réalisé que je voulais travailler sur le terrain, être au contact des gens et me sentir utile.»

Pas un rêve de gosse

Un monde de possibles s’offre à elle et sa passion pour les voyages la fait envisager le métier de pilote de ligne. Mais assez rapidement, la police attire son attention. Pas besoin, donc, d’en rêver depuis l’enfance pour imaginer endosser l’uniforme.

C’était il y a un peu plus de deux ans et dès lors, tout s’est enchaîné. On entend souvent parler de l’examen d’entrée pour intégrer la formation. Et surtout de la fameuse dictée. «Le test de français ne me faisait pas trop peur. Par contre, je me suis bien préparée à l’examen de sport.» Pour ça, la future policière a intégré les exercices exigés à sa routine déjà existante. «J’ai toujours fait beaucoup de sport et principalement du crossfit.»

Gendarme à Sierre

On n’en doutait pas, au vu de son parcours. Les deux ans de formation se sont passés comme sur des roulettes pour la gendarme Follonier. «J’ai trouvé la deuxième année particulièrement enrichissante parce qu’on a pu faire des stages dans plusieurs unités de la police et dans tout le Valais.» Poste de gendarmerie, police judiciaire, unité mobile, visite du Ministère public… Ce qu’elle y a découvert l’a confortée dans son choix. «J’ai conscience qu’il faudra s’adapter aux horaires irréguliers. Mais ne pas avoir de routine, c’est ce qui me motive.»

Ne pas avoir de routine, c’est ce qui me motive.

Gendarme Follonier

Dès lundi 11 septembre, Laetitia évoluera en tant que gendarme au poste de gendarmerie de Sierre, là où elle a été affectée. «Ce qui est bien dans la police, c’est qu’il existe beaucoup de métiers», se réjouit-elle. Plus tard, elle se voit d’ailleurs faire partie d’une unité mobile, dont le rôle est d’assurer une permanence d’intervention 24 heures sur 24.

Sion: Fuite de gaz dans un centre de production d’une boulangerie

Une fuite de gaz a eu lieu peu après 14 heures, ce lundi à Sion. Celle-ci s’est produite dans le centre de production de la boulangerie Zenhäusern. Trois personnes ont été incommodées.