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À Sion, des centaines de jeunes s’emparent de la rue

Jeudi soir, plus de 300 étudiants se sont réunis au jardin public avant de battre le pavé dans la vieille ville. A 23h00, 200 jeunes étaient encore sur la Planta. La police qui a bouclé le quartier a procédé à des interpellations. À l’origine du rassemblement, un curieux pari.

01 avr. 2021, 22:21
Repoussé par les forces de l'ordre, le cortège n'a pas pu s'installer à Valère.

Il est peu après 20 heures. Sur la rue du Grand-Pont, à Sion, un écho se fait de plus en plus perceptible. Jusqu’à s’imposer. Des centaines d’étudiants remontent la rue, en musique et en chanson. À leurs côtés, deux policiers encadrent une masse qu’ils ne peuvent pas gérer. Ils seront très vite rejoints par une dizaine de collègues. 

 

 

 

Trop de monde au jardin public

Le mouvement, composé notamment d’étudiants de la capitale, mais aussi de Martigny, Saint-Maurice ou Lausanne, s’est d’abord retrouvé au jardin public de la Planta. Le rassemblement grandissant, les forces de l’ordre cherchent alors à disperser les foules. Petit à petit, un cortège se forme et entame une marche vers la colline de Valère. Les forces de l’ordre interviendront avant qu’ils ne puissent élire domicile au pied du château.


«En cette période de restrictions sanitaires, nous ne pouvons pas tolérer la présence de plus de 300 jeunes près de la Planta. Nous sommes donc intervenus pour disperser ces jeunes et faire en sorte qu’ils respectent des groupes d’au maximum 15 personnes», explique Stève Léger, porte-parole de la police cantonale. A 23h00, alors que la police a bouclé le quartier, près de 200 jeunes se trouvent toujours sur la place de la Planta et la police va en interpeller plusieurs. «Si la grande majorité des étudiants se sont montrés compréhensifs, des petits casseurs ont intégré la foule de jeunes. Nous avons dû passer à l’action», poursuit le porte-parole. Le chef de la police cantonale, Chrisitian Varone, s’est déplacé en personne sur la Planta vers 23h15.

 

 

À l’encre noire

S’il est de coutume que les étudiants se réunissent à la Planta en fin de semaine ou avant les vacances, ce jeudi, le bassin semblait plus important qu’à l’ordinaire. Selon plusieurs jeunes croisés dans les rues, l’envergure de ce rassemblement s’explique d’abord par un curieux pari. Un étudiant sédunois aurait promis de se faire tatouer le château de Tourbillon et la basilique de Valère sur les fesses si 300 personnes venaient prendre l’apéritif au jardin public ce jeudi.

 

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