Des mitraillettes et des mitrailleuses ont inhabituellement résonné à Misrata dans la nuit de mercredi à jeudi. Contrairement à Benghazi, la capitale de la rébellion, qui a été épargnée et où des jeunes hilares tirent en l'air pour un oui ou pour un non, la ville martyre, qui s'est libérée seule après plus de deux mois de combats de rues, économise ses munitions.
Ici, à quelque 200 km de Tripoli, dans cette partie ouest de la Libye encore fermement tenue par le régime de Kadhafi, la guerre est bien réelle et charrie toujours son lot de morts, de souffrances et de privations.
Mais cette nuit-là...