Sur le Haut-Plateau, c’était un secret de Polichinelle. Bérengère Primat, collectionneuse, mécène passionnée, résidente de Crans-Montana depuis quinze ans, avait partagé son amour de l’art aborigène pour la dernière exposition de la Fondation Pierre Arnaud. Et c’est par elle qu’est venu le salut du centre sis sur les bords du lac du Louché, à Lens.
Descendante d’une riche famille d’industriels français, vice-présidente du Régent College, Bérengère Primat reprend donc le centre d’art, rebaptisé Fondation Opale. Avec un objectif: donner «une suite heureuse» à «l’ambitieux projet de Sylvie et Daniel Salzmann» en «favorisant le dialogue entre l’art aborigène et l’art contemporain, en tant que lieu d’expositions, de rencontres et de recherche de référence».
Une reprise «dans l’urgence»
Ces mots, la mécène les a transmis jeudi à la presse par voie de communiqué. Elle s’en tiendra à ça, pour l’heure. «Madame Primat rencontrera les médias dans le courant du second semestre pour...