Louis Jucker et son album "made in Wallis"

Jamais avares de formules qui claquent, «Les Inrockuptibles» qualifient Louis Jucker de «Mozart du DIY». Ça situe la crédibilité acquise par le personnage... DIY pour Do It Yourself, une philosophie que le songwriter chaux-de-fonnier applique quotidiennement à son existence artistique et à son existence humaine. Car finalement, les deux se confondent totalement et l’homme, l’artiste, le frontman dévastateur du trio hardcore Coilguns, le bricoleur folk capable de se construire une valise-guitare-ampli qu’il trimballe à travers les gares européennes, toutes ces facettes ne forment au final qu’un tout cohérent. On l’a vu ces dernières années suer sang et eau sur scène, aller chercher le public presque de force, l’emmener derrière lui dans cette extase du moment, quand tout disparaît dans le volume des guitares et l’épilepsie d’une batterie apocalyptique. On l’a vu aussi captiver des audiences recueillies, seul sur une chaise, maître du silence et des inflections de sa voix troublante...