«On peut dire que c’est la plus grande exposition de didgeridoos au monde!» Directeur de la Fondation Opale, Gautier Chiarini ose la grandiloquence en guise de présentation de «Breath of Life – la vie n’est qu’un souffle» qui occupe «sa» maison dès ce dimanche et jusqu’au printemps prochain. Et à la vue des 70 instruments aborigènes garnissant la salle du premier étage, le visiteur a très vite compris que le maître des lieux ne joue pas les Gascons.
Guidé par le conservateur de la Collection Bérangère Primat, Georges Petitjean, on se laisse envoûter par ce mal nommé «didgeridoo». «En fait, ce n’est qu’une onomatopée anglophone tardive en référence à sa sonorité. Dans la culture yolnu, dans le nord-est de l’Australie, en Terre d’Arnhem, où il est né il y a plus de 1500 ans, on l’appelle communément yidaki», précise le commissaire de l’exposition en schématisant un brin par souci...