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Un rallye international du Valais à quatre inconnues

Quatre couronnes seront distribuées au niveau suisse au terme du rendez-vous valaisan les 19 et 20 octobre prochains. Les 93 équipages inscrits se départageront sur les 240 kilomètres d’épreuves spéciales qui leur réserveront plus d’une surprise.

12 oct. 2018, 14:53
Septième en 2016, sixième l'an passé, Mike Coppens cherchera à aller encore plus vite la semaine prochaine.

S’il ne fallait manquer une édition du rallye international du Valais sous aucun prétexte, c’est bien la 59e qui se disputera dans une semaine sur les routes piégeuses du canton. Rarement le rendez-vous valaisan, dernière manche du championnat de Suisse, n’avait offert autant d’enjeux que cette année. Lorsque les 93 équipages inscrits s’élanceront sur la première épreuve spéciale du côté de Chalais le vendredi matin, on ne connaîtra pas encore le champion suisse. Ni le roi national junior. Et pas davantage les vainqueurs du général du Clio R3T Alps Trophy ou de la Coupe suisse des véhicules historiques de compétition. Rien que ça!

Voilà qui relance incontestablement l’intérêt sportif d’une compétition qui n’avait servi d’arbitre qu’à de trop rares reprises ces dernières années. «Cela fait très longtemps que l’épreuve n’a plus servi de finale pour toutes ces compétitions», se réjouit le directeur général de l’épreuve Cédric Borboën. Un directeur qui peut d’autant plus afficher le sourire que l’épreuve portera parfaitement son étiquette internationale, 25% des équipages provenant de l’étranger.

Trois hommes pour succéder à Sébastien Carron

Triple champion de Suisse en 2014, 2016 et 2017, Sébastien Carron sera le grand absent. Le Vétrozain rendra sa couronne samedi soir au terme de la deuxième journée. Trois hommes, Ivan Ballinari, Steeves Schneeberger et Cédric Althaus, sont susceptibles de lui succéder. En tête du général, le Tessinois Ivan Ballinari pourrait offrir à son canton le premier sacre national de son histoire.

A lire aussi: Rallye du Valais: les secrets d’une reconnaissance avec Sébastien Carron, triple champion de Suisse

Les Valaisans peuvent faire une razzia

Si aucun Valaisan ne peut espérer remporter le titre suisse, plusieurs représentants du Vieux-Pays pourraient briller dans le championnat junior, le Clio R3T Alps Trophy ou encore parmi les véhicules historiques. «L’épreuve s’annonce très exigeante pour la mécanique. On travaille fort ces jours pour fiabiliser au maximum notre voiture», confie Jonathan Michellod, deuxième du général en junior qui peut toujours terminer en tête et ainsi succéder au champion en titre sortant Nicolas Lathion. «On est à la maison. On veut vraiment remporter ce titre qui nous a échappé d’un rien la saison dernière», ajoute le Verbiérain.

Ismaël Vuistiner partira lui aussi le couteau entre les dents dans le Clio R3T Alps Trophy. Deuxième au moment de s’élancer, le pilote de Vercorin peut également remporter la mise et ainsi participer au mythique Monte-Carlo en 2019, le cadeau promis au vainqueur de ce trophée. Enfin, parmi les véhicules historiques, la couronne peut aussi revenir à un Valaisan. La famille Bérard, représentée par Eddy et son fils Kevin, est tout spécialement concernée.

Des épreuves spéciales à l’envers

Pour tenter de coiffer la couronne dans leurs catégories respectives, les équipages devront déjouer les pièges dressés sur les 240 kilomètres d’épreuves spéciales chronométrées. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils risquent bien d’être surpris plus d'une fois. Les spéciales des cols et du col des Planches seront par exemple empruntées dans le sens inverse par rapport aux dernières éditions. La spéciale de Champex sera elle aussi effectuée à l’envers. La spéciale d’Anzère revient quant à elle au calendrier, tout comme celle de Chamoson et de Veysonnaz et son fameux saut des Masses. 

En savoir plus: Rallye international du Valais

 


Se rapprocher encore davantage du public

C’est l’un des mots préférés de la direction qui a repris les rênes de l’épreuve l’an passé: accessibilité. «Notre volonté est vraiment de toucher le plus de monde possible et pas uniquement les spécialistes de la discipline», explique le directeur général Cédric Borboën. Pour atteindre son objectif, le comité d’organisation vise tout particulièrement les zones destinées au public: la place d’Armes des Casernes de Sion, qui sera le centre névralgique unique du rallye, accueillera ainsi deux superspéciales: une le vendredi, l’autre le samedi. D’autres zones publiques, à Veysonnaz au départ de la télécabine, à Chamoson, ou encore à Martigny sur la place Centrale où aura lieu un regroupement le samedi, permettront aussi de rapprocher la population du rallye international du Valais.
 

 

 

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