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Valais: FORTA offrirait des avantages majeurs au canton

L'Union valaisanne des arts et métiers, l'association valaisanne des entrepreneurs et le TCS Valais clament leur soutien au FORTA, le Fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération, soumis à votation populaire le 12 février prochain.

10 janv. 2017, 15:43
/ Màj. le 10 janv. 2017 à 16:15
De gauche à droite, Alain Métrailler président de l’Association valaisanne des entrepreneurs (AVE), Jean-René Fournier président de l’Union valaisanne des arts et métiers (UVAM), Marcel Delasoie secrétaire général de l’UVAM, Jacques Melly Conseiller d’Etat en charge des transports, de l'équipement et de l'environnement et Fabienne Bernard présidente du TCS Valais.

Un oui au FORTA, le Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération, soumis au peuple suisse le 12 février prochain, offrirait des avantages majeurs au canton. C’est en tout cas ce qu’estime le comité valaisan «Oui à FORTA» qui présentait ce mardi matin ses arguments en conférence de presse. 

Vu du Valais, trois raisons militent en faveur de ce fonds. Primo et de manière générale, il assure le financement de l'infrastructure routière ainsi que les coûts d'exploitation et d'entretien des autoroutes, indépendamment des finances de la Confédération. Il permet aussi de cofinancer des projets d'agglomération (bus, trams ou métros) et d'éliminer les goulets autoroutiers dans un contexte de forte augmentation du trafic motorisé individuel.

Secundo, "le Valais et sa géographie accidentée doit disposer d’un réseau routier performant auquel FORTA contribuera grandement», estime le Conseiller aux Etats et président de l’Union valaisanne des arts et métiers, Jean-René Fournier qui vante la qualité de «ce bon compromis helvétique offrant finalement aux régions périphériques la garantie qu'elles ne seront pas oubliées". Concrètement, avec ce projet, 400 kilomètres de routes principales suisses sont intégrées dans le réseau des routes nationales dont près de 50 kilomètres en Valais, voies qui seront directement financés par la Confédération, si le oui l'emporte. Il s'agit du tronçon du Grand Saint-Bernard et de la route d'accès à Goppenstein. C'est une économie pour le canton de 20 à 25 millions de francs par année en termes d'entretien et d'investissement. "Cela nous permettrait de lancer des travaux routiers vitaux sur des destinations comme Verbier, Crans-Montana, Loèche-les-Bains ou Vissoie", explique Jacques Melly, Conseiller d'Etat en charge des transports, de l'équipement et de l'environnement. "FORTA permet donc une efficacité accrue et une plus grande fiabilité en termes de planification et de réalisation des travaux", analyse pour sa part Alain Métrailler, président de l'Association valaisanne des entrepreneurs. Un grand avantage pour les entreprises de construction. 

Tertio, le canton réaliserait tout de même un gain financier. Car si il devra, en cas de oui, participer financièrement au FORTA - 60 millions de francs pour l'ensemble des cantons -, le Valais serait gagnant, avec vraisemblablement moins de 10 millions de francs annuels à payer à ce fonds, contre 20 à 25 millions d'économie réalisées sur les tronçons repris par la Confédération. Selon la présidente du TCS Valais, Fabienne Bernard, l'enjeu se résume en une phrase: "Le Valais de la mobilité a rendez-vous avec son histoire."

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