Il a la réputation d’être ultrapopulaire et ses résultats dans les urnes l’ont confirmé il y a quatre ans puisqu’il a été le mieux élu des conseillers d’Etat en place. Et pourtant, cette année, Roberto Schmidt n’arrive pas à sentir le pouls de la population à quelques encablures du premier tour. Lui qui mène d’ordinaire campagne sur le terrain en serrant des mains et en servant des raclettes est dans le flou. «Cela fait un an que je n’ai pas vu les gens dans les associations, les chorales, les groupes folkloriques, les alpages. Et comme on dit, loin des yeux, loin du cœur.» Inquiet mais confiant, il assume son rôle de pacificateur, même si entre les lignes…
Roberto Schmid, vous êtes le chouchou du Grand Conseil selon le bilan des chefs de groupe. C’est normal lorsqu’on n’annonce jamais de mauvaises nouvelles et qu’on ouvre le portemonnaie pour tous ceux à...