Le RCV avait lancé un appel aux candidatures féminines sur les réseaux sociaux. Sans succès. Des contacts ont été pris avec une personne qui s’est finalement rétractée. «A priori, il n’y aura donc pas une liste RCV», indique Jean-Marie Bornet, coprésident du mouvement politique.
Ce dernier laisse toutefois la porte entrouverte pour la députation. «Nous devrions avoir des noms, notamment dans le Valais central, pour l’élection au Grand Conseil.»
Un soutien à peine voilé à la gauche
Si le RCV ne donne pas de mot d’ordre à ses membres, son coprésident rappelle qu’un gouvernement «sans femme et sans équilibre des forces» est préjudiciable à l’image d’un canton «ouvert et moderne».
En clair, il soutiendra le ticket rose-vert. «Pendant cette législature, on a pu constater de sérieux problèmes», ajoute-t-il.
Objectif 2025
Jean-Marie Bornet le sait, les chances du RCV à la députation sont minces. D’ailleurs, le coprésident lorgne d’ores et déjà sur 2025. «Tant que le quorum est à 8%, c’est très compliqué pour un mouvement indépendant de s’imposer», relève celui qui espère voir ce chiffre abaissé à 5% après les travaux de la constituante.
Des travaux qui pourraient également accoucher d’un gouvernement à sept. «Si c’est le cas, nous tenterons notre chance», projette le Nendard.