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Hockey: en augmentant le nombre d’étrangers, en NL, les clubs ont surtout patiné à contre-courant

Ils étaient tous contre: la ligue, le coach national, le public et les joueurs. Or, les clubs n’en ont fait qu’à leur tête et décidé d’augmenter, d’ici deux ans, le nombre de mercenaires sur la glace. C’est un jeu dangereux. La chronique de Christophe Spahr, responsable des sports au «Nouvelliste».

01 févr. 2021, 19:00
Christophe Spahr, responsable des sports au «Nouvelliste».

Hockey: se mettre autant de partenaires à dos, c’est fort

Les clubs de NL ont fait fort. Ils sont parvenus, à l’issue d’une séance entre – nouveaux – actionnaires, à se mettre à dos l’organisation faîtière du hockey suisse – la ligue –, leurs employés – les joueurs –, le coach national – Patrick Fischer – et leurs fans. C’est du bon boulot, assurément. Les uns s’étaient exprimés à 90% et plus contre cette augmentation du nombre de joueurs étrangers, les autres se sont insurgés et désolidarisés face à cette décision inique qui n’est surtout pas anecdotique. Ce sont autant de places qui ne seront pas offertes à de jeunes talents, autant de postes à responsabilités – lors des situations spéciales, notamment – qui échapperont aux joueurs suisses, autant de frais annexes – logement, voiture, billets d’avion – qui gonfleront les budgets.

En plus, il n’y aura plus de quota...

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