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Valais: «L’éducation numérique doit passer à la vitesse supérieure»

Myriam Bouverat est technopédagogue et chargée de cours à la HEP-VS. Dans le cadre du Colloque international des droits de l’enfant, qui s’est déroulé les 11 et 12 mai, elle a évoqué l’importance de la formation des enseignants pour conduire les élèves à une utilisation raisonnée des technologies numériques. Interview.

27 mai 2021, 10:10 / Màj. le 27 mai 2021 à 12:00
Myriam Bouverat est technopédagogue et chargée de cours à la HEP-VS.

Le numérique fait partie intégrante du quotidien de toutes les générations, enfants et adolescents compris. Quel rôle joue l’école dans ce contexte?

Elle favorise le développement d’une véritable culture du numérique. En étant actifs sur les réseaux sociaux ou les jeux en ligne, les élèves disposent de connaissances et codes pour l’usage privé des technologies. L’école doit aller plus loin et permettre de construire des compétences précises non seulement dans les usages des technologies et la connaissance des médias, mais aussi en science informatique. Pour ce dernier volet, cela peut passer par l’initiation à la programmation sur papier, ou par de mini-robots pédagogiques tels que Thymio.

Les enseignants valaisans sont-ils suffisamment formés pour franchir ce pas?

Non, pas encore. Les technologies évoluent à une vitesse affolante. A cet effet, et en parallèle à l’assistance mise en place par le Centre ICT-VS, des formations continues obligatoires dispensées par des personnes compétentes...

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